La gynécomastie
La gynécomastie est la présence d’excès tissulaire au niveau de la région pectorale chez l’homme. En cas de présence de glande mammaire on parle de gynécomastie vraie. Et en cas de présence que de tissus graisseux , on parle de pseudo-gynécomastie.
Le diagnostic de gynécomastie à Genève est posé par un examen clinique. Il est complété par une échographie qui met en évidence la présence de la glande mammaire. Un bilan hormonal avec dosage de prolactine sanguine permet d’écarter les troubles hormonaux qui sont exceptionnels.
Le traitement de gynécomastie est toujours chirurgical. Toutefois, chez les adolescents, on préfère attendre la fin de la croissance. Car la majorité de cas, on peut espérer une involution de la glande mammaire.
En savoir plus
Un algorithme permet de choisir, selon le type de gynécomastie, la technique la plus adoptée. Les techniques les plus utilisées sont l’excision glandulaire par une incision au pourtour de l’aréole. Cette technique peut être complétée par une lipoaspiration pour extraire l’excès graisseux qui accompagne certaines gynécomasties et pour améliorer le rendu esthétique. Dans le cas d’une pseudo-gynécomastie, une lipoaspiration seule est en général suffisante, car il n’y a pas de glande mammaire.
Dans certains cas sévères, on est en présence non seulement d’un excès glandulo-graisseux, mais également d’excès cutané avec une ptose des tissus. Dans le cas où l’excès cutané serait modéré et la qualité de peau est élastique, la lipoaspiration permet à la peau de se rétracter.
Parfois, en raison de l’excès cutané plus importante, on peut associer la lipoaspiration avec un traitement de Renuvion. Cette technique permet de traiter les excès cutanés plus important.
Enfin, en cas d’excès cutané sévère, une excision cutanée est indispensable. Celle-ci exige une cicatrice tout autour de l’aréole, voire dans certains cas, une cicatrice verticale descendant de l’aréole jusqu’au sillon pectoral.
La vidéo suivante, en anglais, donne quelques explications sur la gynécomastie :