Suite à un rapport de la HAS (haute autorité sanitaire), la lipolyse va être interdite par le ministère de la santé française. En effet, il s’avère que les complications provoquées par l’utilisation de la lipolyse ont induites des séquelles graves chez plusieurs patients.

La lipolyse regroupe l’ensemble des techniques qui permettent de détruire la graisse sans l’extraire du corps. C’est une alternative à la lipoaspiration qui est la technique de référence. Dans le cas de la lipolyse, il peut s’agir de techniques utilisant de produits injectables (comme par exemple la phosphatidyl inositol) qui provoquent la lyse des cellules graisseuses. Mais, il existe également des appareils qui peuvent induire la destruction cellulaire. On parle de lipolyse à ultrason (destruction de manière mécanique dues aux fortes vibrations), de lipolyse laser (destruction par chaleur) ou de lipolyse à radiofréquence (destruction par chaleur également), etc.

Dans notre société, la promesse de l’élimination de la graisse par des moyens peu invasifs représente un marché économique très important. Ce qui influence de manière anormale la commercialisation de techniques certes innovatrices mais dont l’innocuité n’a pas été établie par des études scientifiques sérieuses. Les utilisateurs (les médecins) et les consommateurs (les patients) sont en quelque sorte piégés par la nouveauté et les promesses de résultat positif.

Le taux de complication lié à la lipolyse peut être également lié à l’utilisateur. En effet, certaines techniques, qui pourraient s’avérer efficace et sûres, peuvent être pratiquées par des personnes qui n’ont pas la formation nécessaire. Ce qui n’est évidemment pas conseillé et peut donc engendrer des complications qui discréditent ces mêmes techniques.

En conclusion, les techniques de lipolyse doivent au préalable faire l’objet de réflexion et de recherche scientifique sérieuse pour écarter les techniques nocives. Mais également, pour comprendre les précautions à prendre dans leur emploi. La commercialisation trop rapide est donc dangeureuse pour la santé des patients et risque de discréditer les techniques qui pourraient s’avérer utile si leur utilisation avait été au préalbale bien encadrée.

Voici le lien vers l’article publié par la HAS

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